Comment tisser des liens
aussi forts avec la Hongrie
et ne pas éprouver un vif intérêt pour sa musique !
A Paris, en Bourgogne ou bien à Budapest,
le Trio Primavera, franco-hongrois,
nous a enchanté, éclairé,
et nos rencontres musicales et amicales
ont éveillé notre désir de mieux connaître
la musique hongroise, ses origines
et son folklore.
C'est à l'occasion d'un concert organisé par
notre association à la Cathédrale d'Auxerre,
qu'Yves Simard, qui fut directeur du conservatoire,
a comblé nos attentes lors d'une longue conférence,
illustrée par nos amis musiciens.
Mais autant dire qu'il n'est pas facile
d'en faire un résumé tant les origines de
la musique hongroise sont complexes.
Retenons cependant que c'est au XIXème siècle que
musique hongroise et musique tsigane se mélangent.
Dès que possible,
une place spéciale pour le cymbalum,
appelé aussi piano tsigane.
...etc...
Parlez de la musique hongroise à des amis,
vous aurez trois sortes de réponses,
toutes enthousiastes d'ailleurs,
avec un sourire en prime :
L'auditeur classique évoquera Franz Liszt ou Bartók,
peut-être Kodály, assez souvent Anton Dvorak,
mais attention ! Dvorak est Tchèque !
Le virtuose parlera des violonistes prodiges,
comme Josef Joachim ou Szigeti,
le chef d'orchestre Antal Dorati ou
le compositeur de musique de films Miklos Rozsa,
pour ceux qui ne le connaissent pas,
citons " Le voleur de Bagdad, le livre de la jungle,
la maison du Docteur Edwardes, Othello, Quo Vadis,
Ivanhoé, Le Cid, Ben Hur, Providence...",
90 films de l'histoire du cinéma.
Les danseurs fredonneront un air populaire et rythmé
et ils parleront des tsiganes,
et dans ce dernier cas, ils se tromperont à coup sûr !
Nous allons faire un tour dans l'histoire
de la musique hongroise,
mais aussi dans l'histoire du pays
qui permet de comprendre les évolutions artistiques,
tout cela en simplifiant sans trahir les évolutions.